Attac 78 Nord s’associe à l’appel de Solidaires
La grève féministe, c’est à la fois la grève du travail, mais aussi la grève des taches domestiques, de l’éducation, de la charge mentale, des études...
La grève féministe c’est tout ça !
Sans les femmes tout s’arrête ! Alors toutes en grève le 8 mars !
Voir aussi https://vimeo.com/511268275
Les Yvelines, le 20 mars 2020
Mesdames et messieurs les Député(e)s des Yvelines
Lettre ouverte
Objet : Urgence sanitaire pour les personnes migrantes (demandeuses d’asile, réfugiées ou sans papier) en situation de précarité
Madame (Monsieur) la(le) Député(e),
Notre réseau pour l’accueil des migrants en Yvelines, qui regroupe 29 associations et collectifs en contact quotidien avec des personnes migrantes, notamment demandeuses d’asile et réfugiées, s’adresse à vous dans le contexte actuel d’urgence sanitaire qui impacte l’ensemble des habitants de notre pays et particulièrement les plus précaires d’entre eux.
En cette période de crise sanitaire, où il est fait obligation à chacune et chacun de rester chez soi, nous pensons d’abord aux personnes sans abri, qui n’ont pas de « chez soi ».
Comme vous le savez, le 115, dont le rôle est de fournir une mise à l’abri aux personnes à la rue, est complétement débordé dans notre département. De nombreux sans abri n’obtiennent pas de réponse du 115 ils sont alors contraints de vivre à la rue, dans des abris de fortune plus ou moins précaires, isolés ou en campements.
Certes, nos associations se réjouissent de la décision du gouvernement de reporter de deux mois la fin de la trêve hivernale qui va éviter la remise à la rue des personnes bénéficiant des hébergements d’hiver.
Mais cela ne résout pas la situation des personnes actuellement sans abri.
Cela n’empêche pas non plus la mise à la rue des personnes qui ne bénéficient pas de la trêve hivernale demandeurs d’asile hébergés en établissements spécifiques (CADA, HUDA, PRAHDA, etc.), personnes sous le coup de décisions d’expulsion ne prévoyant pas le bénéfice de la trêve hivernale.
C’est pourquoi nous insistons auprès de toutes les autorités de l’Etat et particulièrement de vous, membre de la représentation nationale,
pour que toutes les mesures soient prises pour que les personnes sans abri soient immédiatement hébergées, quelle que soit leur situation administrative vis à vis du séjour, et « quoiqu’il en coûte » comme l’a indiqué le président de la République ;
pour que personne ne soit expulsé de son logement ou lieu de vie, ou qu’il ne soit mis fin à son hébergement, sans qu’un autre hébergement ou un logement ne lui soit proposé ;
pour que les personnes hébergées sans ressources aient accès à l’aide alimentaire, par exemple sous forme de bons alimentaires ;
et pour que toutes les personnes aient accès aux soins médicaux, qu’elles aient, ou non, des droits ouverts à l’assurance maladie.
S’agissant plus particulièrement des demandeurs d’asile, nous demandons :
Que l’OFII cesse de prendre des décisions de suspension ou de retrait des conditions matérielles d’accueil ( = CMA) à leur encontre. Ces décisions ont en effet pour conséquence que ces personnes perdent leurs droits à l’hébergement et à l’allocation pour demandeur d’asile, et risquent de se retrouver sans abri et sans ressource. Que les CMA soient rétablies aux demandeurs d’asile à qui elles ont été supprimées.
Concernant les personnes qui n’ont plus le statut de demandeur d’asile, parce qu’elles ont été reconnues réfugiées ou bénéficiaires de la protection subsidiaire, qu’elles ont été déboutées de leur demande, ou qu’elles ont obtenu un titre de séjour pour un autre motif que l’asile, nous demandons qu’il ne soit pas mis fin à leur hébergement par l’OFII, tant qu’elles n’ont pas une autre solution de logement ou d’hébergement.
Concernant les personnes en procédure Dublin, y compris celles déclarées « en fuite », nous demandons que la préfecture leur applique la « clause discrétionnaire », c’est à dire que la France devienne responsable de leur demande d’asile puisqu’il est bien évident qu’elle ne seront pas transférées dans un autre pays de l’espace Schengen, alors que les déplacements sont drastiquement limités et que la quasi-totalité des pays européens sont touchés par la crise sanitaire ; dans ces conditions, les maintenir en procédure Dublin a pour seul effet de retarder le moment où elles pourront déposer leur demande d’asile ; cela nous apparaît comme une mesure qui n’a aucun intérêt pour l’Etat, mais qui contribue à engorger les structures d’hébergement.
S’agissant des personnes actuellement enfermées en centre de rétention en attente d’un éventuel éloignement, nous demandons qu’elles soient immédiatement libérées, puis hébergées si nécessaire ; en effet, compte tenu de la fermeture des tribunaux, elles n’ont pas la possibilité de faire valoir leurs droits, et compte tenu de la restriction des transports aériens et des échanges internationaux, elles ne pourront pas être effectivement éloignées. Par contre, il est à craindre que les centres de rétention ne deviennent des lieux de propagation du virus.
Nous vous remercions de nous indiquer dès que possible les mesures qui vont être prises pour aller dans le sens de nos demandes.
Nous sommes, bien entendu, disponibles pour échanger avec vous sur ces sujets.
Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions d’agréer l’expression de notre respect.
Pour le Réseau AMY.
Soirée -débat autour du film « J’ veux du soleil ! »
"Notre Association Attac 78n a organisé le 9 Mai, la soirée-débat autour du film "J’veux du soleil" de Fr. Ruffin et G. Perret au cinéma des Mureaux.
Une centaine de personnes (dont une vingtaine de Gilets Jaunes du Mantois) se sont retrouvés, ont ri, réagi à certains passages, applaudi à la fin.
Au cours du débat, des questions :
- sur leur représentation "nous agissons tous ensemble, en commun... On ne veut pas de tête au-dessus, comme ça il n’y a pas de tête qui tombe"
- sur leurs relations avec les syndicats qui ont mis beaucoup de temps à se mettre en route, et dont le rapprochement est encore timide , sauf pour Sud-Solidaires.
- sur la présence de l’extrême-droite dans le mouvement : "le mouvement des GJ est un échantillon de la société, alors oui, il y a de tout, même quelques racistes, mais pas au niveau local."
- sur la présentation de ce mouvement par la plupart des médias, discréditant , déformant voir falsifiant les événements, manipulant le sentiment de peur les veilles de samedis. Ces discours répétés ont imprégné une partie de la population, même inconsciemment, et ont favorisé la mise à distance de certains par rapport à ce mouvement exceptionnel qui s’est installé, et se poursuit malgré tout.
Les Gilets jaunes du Mantois sont très actifs :
- AG régulières, groupes de travail avec cr, dont un sur la com. qui a sorti le n°1 du journal "La Pastille jaune du Mantois"
- actions (organiser la gratuité du parking de l’hôpital de Mantes un dimanche, ou du péage de l’autoroute A13 à Buchelay visant la multinationale Vinci , au MacDo, à Carrefour ;
- manifs(le 16.02 à travers Mantes ou le 18.05 avec Uni.e.s pour le climat ), campement toujours en place, à Buchelay.
- Ils nous y invitent à venir les rencontrer et discuter avec eux.
Aller voir le film "J’veux du soleil" est très instructif et émouvant, sur l’état réel de la population du pays dans la Somme, la Savoie, le Gard, "D’habitude, les pauvres se cachent pour souffrir. Et voilà que cette France invisible se rend visible, hyper visible"( Fakir)"
" Conférence - débat de GJ à Evreux le mardi 21 Mai :
250 personnes des alentours (dont des GJ du Mantois ) ont répondu à l’appel pour se retrouver autour du thème" Fin du Monde, Fin du mois, même Combat" dans une salle de spectacle d’Evreux avec six intervenant.es dont l’avocat Francois Boulo sur les perspectives, Camélia, la militante espagnole, écologiste et GJ, menacée d’expulsion de France, Hakim Lowe sur le RIC, Laetita Dewake sur la loi Blanquer, Eric Drouet ...
La soirée s’est déroulée dans une ambiance chaleureuse et animée pour des échanges sur le mouvement, ses perspectives à plus long terme (notamment les élections municipales), sa structuration...
Contrairement à ce que voudrait nous faire croire la plupart des médias, ce mouvement, avec lequel il faudra compter, s’ancre toujours d’avantage dans la durée, s’organise et réfléchit en profondeur, même si c’est moins visible que les manifestations de rue "
Librairie la Nouvelle Réserve
5 Rue du Maréchal Foch Limay
Suzy Rojtman a écrit avec Maya Sudurts des articles sur les recompositions et mutations du mouvement Féministe qui a beaucoup évolué depuis la décennie 70. Ces dernières années, une nouvelle dynamique féministe s’installe de par le monde (Espagne, Amérique latine, Inde …).
A partir de l’exemple du Collectif national pour les droits des femmes, du débat sur le voile, l’émergence de l’afro-féminisme puis du mouvement #me-too, Suzy Rojtman souligne la nécessité pour les féministes de tenir bon, face à l’atomisation et aux replis individualistes dans la période de régression sociale actuelle. Elle insiste sur le caractère systémique de l’oppression des femmes, de la globalité des luttes à mener, tout en réaffirmant les liens entre féminisme, luttes de classe et combats antiracistes.
Gratuit – Inscription souhaitée par courriel à up78@laposte.net
Librairie la Nouvelle Réserve
5 Rue du Maréchal Foch Limay
Prochaines séances
Mardi 21 mai 2019 - 20h30 (Le Scarabée) : "Pourquoi tout va s’effondrer" avec Julien Wosnitza, auteur de Pourquoi tout va s’effondrer, éditions Les liens qui libèrent.
Le "Pandora" a fait salle comble et refusé des entrées .
ATTAC 78 était présent avec 7 membres du "nord" et 2 du "sud", plusieurs bénévoles d’antennes et comités locaux du SpF-78 étaient aussi dans la salle.
Les intervenants et présentatrices ont assuré une "orchestration" remarquable, puis un débat très fourni avec présence de nombreuses assoc’s locales et nationales.
Les représentants de ces dernières ont aussi apporté des commentaires très "politiques" sur les causes des difficultés à assurer les diverses missions de solidarité, origines essentiellement liées aux restrictions progressives des moyens que les derniers gouvernements leur attribuent.
Mantes la Jolie devant le Palais de justice
La manifestation pour l’égalité des droits entre les femmes et les hommes se décline aussi à Mantes la Jolie,
GREVE FEMINISTE le vendredi 8 mars prochain
Rendez vous devant le Palais de justice de Mantes la Jolie de 15h 30 à 16h30 (chacun.e vient avec sa pancarte, son slogan…code couleur violet)
LES FEMMES VALENT MIEUX QUE ÇA,
Nous représentons 52% de la population française
Nous sommes caissières, enseignantes, agentes d’entretien, secrétaires, infirmières, aides à domiciles, assistantes maternelles, travailleuses sociales, administratives, sage-femmes, hôtesses, étudiantes... Nos métiers sont indispensables à la société. Pourtant, ils sont mal rémunérés et leur pénibilité n’est pas reconnue.
- Nous sommes ingénieures, techniciennes, ouvrières, employées ou cadres. Nous faisons le même travail que des hommes mais avec un salaire inférieur.
- Nous sommes à temps partiel avec un salaire partiel souvent parce que nous n’avons pas d’autre choix
- Entre les courses, le ménage et les enfants, nous réalisons en moyenne 20 h de tâches ménagères par semaine
- Notre travail est invisibilisé et dévalorisé. Notre salaire est inférieur de 26% à celui des hommes. De ce fait, à partir de 15H40 nous travaillons gratuitement.
- Nous sommes retraitées et notre pension est de 40% inférieure à celle des hommes.
- Nous combattons de longue date la précarité remise sur le devant de la scène avec force par les gilets jaunes.
- Nous sommes étrangères, victimes de racisme, handicapées, lesbiennes, et nous cumulons les discriminations.
- Nous sommes des femmes et au travail, dans la rue ou chez nous, nous sommes confrontées à des violences sexistes et sexuelles
- Nous sommes des Brésiliennes, des Espagnoles, des Iraniennes, des Argentines, des Polonaises, des Indiennes, des Etats-Uniennes et nous sommes partout dans le monde solidaires de toutes les femmes qui luttent contre les réactionnaires et conservateurs au pouvoir
Pour dire que nous exigeons nos droits. Pour exiger que notre travail soit reconnu et rémunéré. Pour imposer la fin des violences et garantir nos libertés de choix. Pour gagner l’égalité. Pour faire entendre nos revendications à nos employeurs et au gouvernement.
Nous appelons à une grève féministe le 8 mars, à des actions des rassemblements, des manifestations.
Débrayons à 15h40. Portons toutes et tous un foulard violet !
#8MARS15H40 : GRÈVE FÉMINISTE
Premières signataires : Action Aid Peuples Solidaires, Alerta Feminista, Alliance des Femmes pour la démocratie, Alternative Libertaire, Apel-Egalité, Association Nationale des Études Féministes, Attac, CGT, CADAC, Chiennes de Garde, Coalition internationale pour l’abolition de la maternité de substitution, Collectif Civg Tenon, Collectif National pour les Droits des Femmes, CQFD Lesbiennes féministes, En avant toute(s), Groupe Femmes Gilets Jaunes, Femmes Égalité, Femmes Libres Radio Libertaire, Fédération Nationale Solidarité Femmes, Femen, Femmes migrantes debout, Fondation Copernic, Fonds pour les Femmes en Méditerranée, FSU, Groupe F, Le Mouvement, Ligue des Femmes Iraniennes pour la démocratie, Marche Mondiale des Femmes, Maison des Femmes de Paris, Maison des femmes Thérèse Clerc, Mémoire traumatique et victimologie, Mouvement du Nid 75, Mouvement des Femmes Kurdes en France, Osez le féminisme, Planning Familial, Rajfire, Collectif féministe Ruptures, SKB, Solidaires,Touche Pas à Mon Intermittent.e, Tou.te.s contre les violences obstétricales et gynécologiques !, UNEF, UNL.
En soutien : Ensemble, Europe Écologie les Verts, France Insoumise, Génération-s, Insoumises féministes, Mouvement Écolo, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Parti Communiste des Ouvriers de France, Parti de Gauche.
Librairie La Nouvelle Réserve Limay
Le 7 février à 19h : CRIC - ATTAC 78 NORD - LA NOUVELLE RESERVE organisent
une soirée rencontre-débat avec Hacène BELMESSOUS auteur du livre :
LES LABORATOIRES DE LA HAINE
Enquête sur la face cachée du frontisme municipal
une soirée rencontre-débat avec Hacène BELMESSOUS auteur du livre :
LES LABORATOIRES DE LA HAINE
Enquête sur la face cachée du frontisme municipal
Le FN/RN dirige depuis mars 2014 onze villes françaises. Qu’observe-t-on de cette gestion à Beaucaire (Gard) et à Mantes-la-Ville ?
Le frontisme municipal agit méthodiquement, sûr de sa force politique - ses opposants sont inaudibles - et de sa pleine capacité à maltraiter impunément tous ceux qu’il cible, de fait, comme nuisibles : les arabes, les musulmans, les partisans de la politique de la ville, les militants du social, les journalistes scrupuleux, les défenseurs du vivre-ensemble, etc...
À l’échelle locale, il remet en cause le fonctionnement de la démocratie. L’emprise de l’idéologie différentialiste avec en arrière-plan une stratégie de gestion de l’espace public nourrie à la préférence nationale a fait de ces deux communes des laboratoires de la haine.
Pendant ce temps, l’État, comme sa représentation locale, ferment les yeux, considérant que cette expérience désastreuse, qui a pourtant cassé toute vitalité démocratique dans ces deux communes, ne serait qu’un mauvais moment à passer.
Librairie la Nouvelle Réserve
5 Rue du Maréchal Foch Limay
PLACE SAINT-MACLOU à MANTES-LA-JOLIE
Depuis 9 ans, chaque quatrième samedi du mois, des hommes et femmes de toutes convictions philosophiques, politiques et religieuses se réunissent en cercle, de 11 heures à midi, place Saint Maclou à Mantes-la Jolie. Ils manifestent silencieusement contre toutes les injustices faites aux migrants. Leur silence crie leur indignation devant la politique migratoire française et européenne et dit que « les particularités de chacun constituent une richesse authentique.
Nous vous invitons à vous joindre à nous . Vous trouverez en pièce jointe quelques textes distribués lors des derniers Cercle de 2018 ainsi que l’invitation à participer au Cercle du 26 janvier 2019.
« On dit d’un fleuve emportant tout qu’il est violent, mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l’enserrent. » Bertolt Brecht
« Je n’accepterai jamais la violence » a déclaré Emmanuel Macron à propos des manifestations du 1er décembre à Paris ! Et pourtant, le président de la République a non seulement accepté mais a exercé de multiples formes de violences depuis qu’il a pris ses fonctions.
Pas contre les biens mais envers les personnes.
La violence envers les salariés qui voient leurs droits diminuer et leur situation devenir de plus en plus précaire.
La violence envers les chômeurs qui ne se donneraient pas la peine de « traverser la rue » pour chercher un emploi.
La violence envers les salariés de GM&S, accusés de « foutre le bordel » plutôt que d’aller chercher un emploi à 100 km de leur domicile.
La violence envers les plus démunis qui voient leurs allocations logement diminuer.
La violence envers les retraités qui voient leurs pensions baisser.
La violence envers les millions de personnes qui vivent avec quelques centaines d’euros par mois.
La violence envers les personnes âgées dans les EHPAD dont la dignité est bafouée faute de moyens.
La violence envers les habitants des quartiers populaires, qui subissent quotidiennement la brutalité des forces de police.
La violence envers les réfugiés dont les droits fondamentaux sont bafoués à Calais par les forces de l’ordre.
La violence envers les mineurs étrangers sans papier qui sont reconduits à la frontière italienne par la police.
La violence envers ces réfugiés qui rejoignent Mayotte dans des embarcations de fortune : « le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien ».
La violence envers les pauvres qui coûtent « un pognon de dingue ».
La violence envers ce peuple de « Gaulois réfractaires ».
La violence envers « les gens qui ne sont rien ».
« Qu’ils viennent me chercher » lançait-il en juillet devant ses affidés réunis à la Maison de l’Amérique Latine. M. le président : ouvrez donc les fenêtres du palais de l’Élysée, vous les entendrez qui arrivent...